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Tom Héliès : Point de vue sur l'urbanisme





Régulièrement, nous vous proposerons des points de vue sous forme de cartes blanches des élu.e.s et membres de l'Union pour Le Relecq-Kerhuon. Aujourd'hui, Tom Héliès, 1er adjoint fait un focus sur les questions d'urbanisme au Relecq-Kerhuon :


" La semaine dernière, le journal Le Télégramme a publié des éléments sur une « enquête » qu’elle a menée et nous a livré, chaque jour, différents points de vue en ce qui concerne l’urbanisme au sein de notre métropole. Je trouve la démarche vraiment intéressante et j’ai eu plaisir chaque jour, je l’avoue, à découvrir la suite...


Je suis persuadé que Le Relecq-Kerhuon est un « laboratoire » en la matière, notamment en raison de la particularité de son territoire (petit et dense). Ce que nous avons vécu lors des élections municipales de 2020, en ce qui concerne l’urbanisme, n’était à mon sens que les prémices d’une contestation qui prendra de l’ampleur dans les années à venir.


En effet, ici, au Relecq-Kerhuon, la campagne s’est focalisée uniquement sur un sujet ou presque : la Cantine. Permis pourtant accordé en 2018, il était donc déjà trop tard en 2020 pour faire machine arrière. Mais là n’est pas le sujet… La véritable question est : doit-on continuer à densifier les villes ou doit-on laisser la place à de l’étalement urbain ?


Aujourd’hui, les mêmes opposants qu’en 2020 nous reprochent la construction de logements sociaux avenue Ghilino. Ils vont même jusqu’à nous reprocher la construction d’un futur EHPAD. Souvent avec des arguments de « préservation de l’environnement et du cadre de vie ». Ils seraient les grands défenseurs de ces causes alors que les élus seraient (bien entendu) aux mains des promoteurs et pour la destruction du cadre de vie. Elus qui vivent pourtant TOUTES et TOUS dans leurs villes…


Difficile, face à ces arguments populistes, de porter un discours constructif et apaisé. Difficile, dans des dossiers souvent complexes, de pouvoir prendre le temps de répondre et d’expliquer la réalité des choses. Car ces groupes défendent, bien souvent, en réalité, une succession d’intérêts individuels. Et l’addition de ceux-ci n’en font pas un intérêt collectif. Et pourtant c’est ce qu’ils essaient de nous faire croire.


Mais peuvent-ils répondre à ces questions : - Si nous ne construisons pas l’EHPAD là où il est prévu aujourd’hui, sur le site du Rody, acceptent-ils alors de le déplacer hors du Relecq-Kerhuon et de voir nos aînés quitter le territoire où ils ont passé une grande partie de leur vie ? Car il n’y a pas d’autre terrain disponible aujourd’hui… - S’ils sont contre la construction de logements sociaux, acceptent-ils que la ville soit réservée à quelques privilégiés ? Avec un coût des terrains et des maisons aujourd’hui, malheureusement, déjà peu accessible aux bas revenus. - Si nous ne construisons pas dans des villes déjà urbanisées, acceptent-ils de voir les habitants se déplacer et vivre à quelques kilomètres de Brest et de sa métropole ? Avec des constructions sur des terres agricoles, l’augmentation des déplacements et donc de la pollution, les différentes créations d’équipements (écoles, commerces…) là aussi sur des terres agricoles…


Leur vision de l’écologie est une vision étriquée et égoïste, une vision qui ne nous permettra pas d’affronter ensemble les grands défis du 21è siècle. Leur écologie possède des frontières bien délimitées, sans prise en compte réelle du territoire dans sa globalité, sans mise en perspective des enjeux environnementaux auxquels nous allons devoir faire face collectivement dans les années à venir. D’ailleurs, beaucoup de candidats de listes opposantes ont construit eux-mêmes leurs maisons dans de nouveaux lotissements, sur des terres à l'origine non urbanisées. Certains ont même vendu leurs parcelles pour construire, encore et toujours… Ce qui est bon pour eux ne l’est finalement pas pour les autres. « Vert » vous avez dit ?!


Cette contestation permanente renvoie une image grise et sombre de notre ville. Or, je veux le dire, ici, ce n’est pas ce Relecq-Kerhuon là que je connais. J’ai grandi dans cette ville et pour une commune de cette taille, elle bénéficie d’un cadre privilégié avec de nombreux espaces verts comme peu de villes peuvent en bénéficier... Quelques exemples : les bois du Costour, de Keroumen et des Sables rouges. L’Anse, la prairie de Lossulien, la Coulée verte, Pen-An-Toul et le sentier littoral…


Quoi qu’en disent certains, notre ville est verte et de surcroît récompensée récemment par un prix « zéro phyto ». Il faut être, bien entendu, vigilant sur l’urbanisme. Mais nous aussi, les élus, nous aimons notre commune et nous souhaitons, comme tous les habitants, la préserver. Mais nous avons aussi à cœur de prendre nos responsabilités et d’agir pour le bien commun, pour l’intérêt général dans des dossiers souvent très complexes.


Alors vive Le Relecq-Kerhuon ! "


Tom Héliès, 1er adjoint

Chargé de la sécurité, de la proximité et de la participation citoyenne

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